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Christian Watine
 

Nice, la rue Massena
Chrisitan Watine
92x73 cm

Dans la capitale de la Côte d’Azur, la rue Masséna, avec ses voies transversales, est aussi attractive que la promenade des Anglais, si ce n’est plus car tout à la fois élégante et populaire. Ses dalles bicolores granuleuses, ses jardinières disposées çà et là, ses commerces de parfumeurs, bijoutiers, couturiers, ses nombreux restaurants côte à côte attirent aujourd’hui comme hier des hordes de touristes, mais les Niçois eux-mêmes, de toutes origines sociales, aiment y flâner et s’attabler à la terrasse d’une brasserie, d’une pizzeria ou d’un glacier, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. L’été, ce sont des saltimbanques, des chanteurs de rue, des gratteurs de guitare, des cracheurs de feu, des mimes ou statues vivantes qui contribuent à l’animation de cette artère centrale qui est en fait le prolongement de la rue de France et donc de la Nationale 7. Même s’il peut et doit interpréter à sa manière ce qu’il ressent, le peintre est souvent un témoin, et un témoin précieux, du temps et du lieu qu’il traverse, de l’histoire. Ici, il fait plaisir aux nostalgiques de la rue Masséna telle qu’elle apparaissait dans les premières années de sa conversion en zone piétonne (1976), la première dans l’Hexagone, à une époque plus libertine que de nos jours. Cette jeune femme marchant pieds nus, revêtue de sa seule robe courte et légère, n’était pas pressée de remonter sa bretelle trop (?) lâche. C’était le temps où ne se trouvait plus aucun Tartuffe pour dire : « Couvrez ce sein que je ne saurais voir. » Les contrastes et les tons chauds traduisent bien l’atmosphère d’une ville agréable, au climat idéal, où il fait bon vivre toute l’année